Книга - Des péchés et des vertu

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Des péchés et des vertu
Любомир Гузар


Окреме видання
Sa Béatitude Lubomyr Husar (1933-2017) est un grand sage et un chef spirituel qui a vécu et travaillé conformément aux préceptes de la Sainte Écriture, un homme d’un grand cœur, d’un grand amour de la vie et des gens, ayant toujours désiré connaître les autres. De nombreuses épreuves ont traversé son destin, sans pouvoir le briser mais, au contraire, en renforçant sa force de l’esprit et de la foi.



Ce livre-conversation sur les vertus et les péchés humains est pour le lecteur une occasion de revoir les choses ordinaires, de repenser les relations avec les autres, ainsi que de mieux comprendre les bases de la vie spirituelle. C’est un véritable conseiller pour les situations les plus variées, nous plaçant toujours devant un choix moral. D’une manière simple et ouverte, l’auteur fait partager sa vision des traits de caractère propres à l’individu et à la société dans son ensemble, et suggère la voie à suivre pour se débarrasser des défauts et pour cultiver le meilleur de ce que Dieu a donné à chacun de nous. Le livre est illustré de dessins d’enfants sélectionnés au concours des illustrations du livre «Des péchés et des vertus» par Lubomyr Huzar.





Lubomyr Husar

Des péchés et des vertu






Lubomyr Husar.

Ilona Shuster, 14 ans, Halytch (région d’Ivano-Frankivsk)






Avant-propos


Il disait vouloir être un Homme et il plaçait dans ce mot un sens particulier, caractéristique de lui-même. Homme, il l’était. Un Homme unique en son genre, hors du commun et simple à la fois. Sa simplicité et sa modestie faisaient ressortir sa grandeur.

Il n’y a probablement pas beaucoup de gens ayant le droit éthique de méditer publiquement sur la morale humaine. Lubomyr Huzar pouvait prétendre incontestablement à ce droit puisqu’il était lui-même une personne de haute moralité.

Il parle dans cet ouvrage des qualités et des vices humains non en immortel inabordable mais en sage étant parvenu à sa sagesse par lui-même, entre autres, par ses propres erreurs et faiblesses. Il ne fait pas l’étalage de son impeccabilité et il ne méprise pas ceux que l’on traite de pécheurs. Son amour du prochain se déverse sur tous les prochains, quels que soient leur piété ou leurs péchés et quel que soient leur religion, leur nationalité ou leur statut social…

Les gens oublient souvent dans leurs rapports leur vocation d’être Hommes et ils se comportent en êtres immatures, en commettant des actions indignes. C’est donc dans l’insuffisance d’amour, de respect, de tolérance que Lubomyr Huzar voit la racine du mal. Souvent elle réside dans le manque de respect de soi-même.

Je pense que ce livre, le dernier qu’il a écrit, aiderait beaucoup de gens à mieux prendre conscience de leur rôle dans la société humaine, dans leurs rapports avec leurs proches, amis, voisins, collègues voire avec les ennemis au cas où ils en auraient.



    Mustafa Jemilev




Des péchés et des vertus


Les gens aiment parler des vertus et des vices des autres. L’attitude vis-à-vis d’autrui s’appuie souvent sur notre vision des mérites et des péchés des êtres humains. Mais, à force de contacter les gens, j’en viens à conclure que beaucoup sont ceux qui ne savent pas ce que signifient telles ou telles vertus et tels ou tels vices ainsi que ce qui se cache derrière…

Dieu Notre-Seigneur a créé l’homme en tant qu’être libre et il l’a nanti de la raison et de la volonté, du droit de faire le bien. La nature même de l’homme suppose sa liberté ou, en d’autres mots, la liberté du choix. Être libre signifie donc faire un choix en faveur du bien. Et si nous péchons c’est à cause de notre impotence et de notre faiblesse. L’homme peut faire des erreurs et faire le mal, mais le Créateur ne lui avait pas accordé ce droit. J’espère que ce petit livre aiderait à mieux comprendre le sens de ce que nous appelons, en simplifiant, le bien et le mal, ainsi que les traits dans lesquels ces notions séculaires se manifestent dans les actes et les pensées des hommes.






Le bien et le mal

Darina Parakhonyak, 6 ans, Halytch (région d’Ivano-Frankivsk)






La bonté





La bonté

Ilona Shuster, 14 ans, ville de Halytch (région d’Ivano-Frankivsk)



Un homme est considéré comme bon lorsqu’il fait le bien, le répand autour de lui sur ses parents, proches, amis, copains. Tout ce qu’il fait a un caractère positif et profite à celui qui en est le destinataire.

Être bon c’est avant tout chercher à être soi-même, être humain. C’est ainsi qu’en accomplissant notre mission, en répondant à notre nature humaine nous faisons preuve de notre bonté. Quand une machine fonctionne normalement on dit que c’est une machine «bonne» ou «efficace». De même, l’homme qui accomplit sa mission «humaine» est un être humain bon.

En plus, un homme bon fait le bien avec le sourire, avec un état d’esprit positif, serein, de manière désintéressée.






La bonté

Olesya Babiachok, 12 ans, Lviv






La bonté

Elena Zub, 9 ans, Ivano-Frankivsk






La bonté

Sofia Kuzik, 12 ans, Stryï (région de Lviv)






La bienveillance


Une personne bienveillante est celle qui fait le bien. La bonté est donc propre à son caractère. Elle ne compte pas recevoir quelque chose en échange. La bienveillance est intimement liée avec la bonté et elle en constitue l’une des manifestations.






La bienveillance.

Anastasia Parakhonyak, 9 ans, Halytch (région d’Ivano-Frankivsk)






La bienveillance.

Adriana Prunko, 9 ans, Halytch (région d’Ivano-Frankivsk)






Le cynisme


Le cynisme représente la manifestation extrême de l’irrespect. On entend dire parfois: un tel roulait très vite en sa voiture et a eu un accident mortel, autant pour lui donc… Pareils propos concernant les autres et l’attitude consécutive vis-à-vis des autres, de la vie humaine sont cyniques. Car l’être humain, sa dignité constituent une grande valeur par eux-mêmes. Il convient donc de respecter cette dignité. Ne pas les respecter constitue une des formes du cynisme.




La honte


La Sainte Écriture évoque la crainte de Dieu. Qu’est-ce que cela signifie? Beaucoup sont ceux qui pensent qu’il faut craindre pour leurs actions parce que si je fais quelque chose de mauvais notre Seigneur Dieu, tel un policier juste, va me punir. Il faut dont être prudent, se tenir tout le temps sur ses gardes de peur de ramasser une volée.

En vérité, la crainte de Dieu n’est pas autre chose que le sentiment de la honte. J’aurai honte, par exemple, de faire quelque chose de «pas bien» en présence de ma mère ou d’une personne qui m’est chère. De la même manière, on aura honte de manquer à la correction en présence de Dieu. Or Lui est partout, il est omniprésent. Bref on se sent confus, contrarié, on a peur d’offenser les autres par un comportement incorrect, malhonnête, pécheur.

Le sentiment de la honte peut être analysé de différentes manières. Mais en somme il s’agit d’un sentiment d’inconfort interne dû au fait que je fais quelque chose d’embarrassant sous les yeux des gens qui me sont particulièrement chers.






La honte

Justina Yakimyak, 16 ans, Kyiv



Le sentiment de la honte est propre à ceux qui ont du respect pour les autres. On peut avoir honte aussi pour quelqu’un avec qui vous ressentez une sorte d’affinité. C’est peut être votre fils ou votre fille, un de vos parents, un voisin, un compatriote, un collègue ou quelqu’un de votre milieu…

Est-ce que moi j’ai eu honte à tel ou tel moment de ma vie? Sûrement…




L’animosité


Cette qualité résulte d’un manque de dignité humaine. La personne qui se respecte elle-même et a du respect pour autrui cherche à se conduire et à communiquer avec les autres comme elle souhaiterait que les autres se comportent vis-à-vis d’elle et communiquent avec elle. Tu aimeras ton prochain comme toi-même. Ainsi, si je veux que l’on me traite poliment, avec respect, je devrai moi-même traiter les autres poliment et avec respect.

L’animosité est pour ainsi dire une invalidité de la nature humaine.

L’homme qui manifeste de l’inimitié envers les autres n’a pas de respect de soi-même, il ne se respecte pas.






Peu amical

Maria Ruban, 10 ans, Izyum (région de Kharkiv)






La reconnaissance


Être reconnaissant veut dire reconnaître le bien qui vous a été fait par quelqu’un et rendre grâce à cette personne. À plus forte raison, lorsque ce bien est désintéressé, ne vise que vous-même et parfois même se fait au détriment de la personne qui le fait.

Quand je remercie quelqu’un je le fais de vive voix. Pouvoir être reconnaissant est une vertu très belle et très noble.






Gratitude

Nazar Prus, 11 ans, Lviv






Le courage





Le courage

Anastasia Veres, 6 ans, Halytch (région d’Ivano-Frankivsk)



Que veut dire être courageux? C’est avoir l’audace de faire le bien. Nous manquons parfois d’audace pour avouer ce que nous sommes. Nous n’osons pas nous signer de peur que l’on se moque de nous, nous n’osons pas parler de Dieu pour que l’on ne nous raille pas. Le courage donc c’est l’audace d’être soi-même.

Quelqu’un d’irraisonnable peut s’exposer à un danger. Ce ne serait pas du courage mais plutôt de l’irréflexion.

Le vrai courage, c’est lorsque je prends en compte les circonstances objectives et je sens que je dois me comporter d’une certaine manière, même si je ne sais pas ce qui va en advenir. Par exemple je me déclare chrétien, je suis décidé à faire le bien même si les gens s’en moquent.

Il s’agit là d’un courage positif, pratique et non de la légèreté visant à montrer que je suis prêt à courir des risques pour une gloire stérile.

Souvent dans nos prières liturgiques nous demandons à Dieu du courage pour pouvoir faire appel à Lui. On pourrait dire que c’est un courage de confiance que l’on voit, par exemple, quand un enfant parle à son père.






Le courage

Yaroslav Murafa, 10 ans Halych (région d’Ivano-Frankivsk)






Le courage

Sofia Lozova, 12 ans, Kyiv






Le courage

Diana Kovtun, 11 ans, Halych (région d’Ivano-Frankivsk)



Il est vrai que dans nos rapports avec les autres nous éprouvons souvent de la gêne quand il faut demander quelque chose. Quant à l’enfant, il parle à son père d’une manière simple et claire: papa, j’ai faim; papa, j’en ai besoin… Or l’Église nous exhorte à parler avec le même courage à Dieu: Seigneur, veuille m’écouter, Seigneur, j’implore ton aide. Cela veut dire qu’il ne faut pas chercher des détours, prendre des airs mais dire tout simplement: Seigneur Dieu, j’ai mal, aide-moi, écoute-moi.

C’est cette confiance, cette sainte simplicité qui nous fait souvent défaut. Parce qu’il y en a parmi nous qui demandent: comment parler à Dieu? Il faut Lui parler tranquillement! C’est cela le courage de confiance en Seigneur Dieu, la capacité de prendre conscience que Seigneur est notre meilleur copain.




La dignité


La dignité nous a été donnée par Dieu. Le sens de la vérité est l’un de ses attributs. L’on ne saurait appeler dignité ce que nous avons imaginé pour nous-mêmes ou ce que nous avons attribué à nous-mêmes. Car la dignité est l’expression de ce que l’être humain présente de divin en lui.

La dignité est liée à la sensation et à la prise de conscience de notre origine. Une origine céleste… Quelqu’un pourrait être fier d’avoir pour origines une famille princière. Mais c’est une sensation différente…

La dignité concerne avant tout notre appartenance au divin. Car l’homme a été créé par Dieu à son image.

Dieu nous offre le don de la vie à travers nos parents, notre vocation, nos talents, à travers le don de la Sainte foi.

La Révolution de la Dignité est concernée elle aussi par cette importante prise de conscience. Des gens ordinaires ont pris conscience de ce qu’ils sont et de quels droits ils disposent car ils ont une origine divine. La dignité humaine est indissociable du fait de comprendre que l’homme est une créature de Dieu.






La dignité

Yaroslav Murafa, 10 ans, Halych (région d’Ivano-Frankivsk)



On dit souvent de quelqu’un: il se conduit avec dignité… Cela veut dire que cette personne est consciente de sa dignité.

Il ne faudrait pas confondre la dignité avec la fierté ou même la vantardise lorsque quelqu’un autour de nous pense qu’il n’a pas et qu’il n’aurait pas son pareil au monde.

La dignité n’est pas de la fierté. Soi-disant je suis quelqu’un de très important, de très bon pour faire ceci ou cela… Mais non, je suis un être humain, une créature de Dieu nantie de dons divins, je suis conscient de ma dignité et je me conduis de manière à ne pas offenser mon prochain, soi-disant moi je suis quelqu’un et toi tu n’es qu’un imbécile.

Ainsi le métropolite Sheptytsky savait parler à tous: et aux grands seigneurs, à la noblesse et aux simples paysans ou ouvriers. Il respectait chaque personne. Chacun de ceux avec qui il parlait sentait: il vous traite comme un être humain.

Le don de la raison, le don de la volonté, le don de la liberté que Dieu nous a donnés, tout ceci relève de la nature de l’homme. Alors l’homme jouit de ces dons et chacun de nous en a été nanti. Il n’y a personne qui n’en possède pas. Puisque je suis un être humain, je possède tous les dons que Dieu accorde à chaque homme.

L’un des commandements de Dieu nous dit: Tu aimeras ton prochain comme toi-même. Aimer le prochain comme soi-même c’est voir en lui la même dignité dont j’use moi-même, parce que je comprends que je dois mon existence à Dieu, que je vis par la volonté de Dieu car c’est Dieu qui m’a créé. Et de la même manière Dieu créa tous les autres.

Les mots comme «amour-propre» ou «amour de soi» n’ont rien à avoir avec l’amour prôné par Jésus Christ. Ces notions se rapportent à ceux qui se complaisent avec eux-mêmes, qui cèdent à tous leurs caprices, qui se traitent avec trop d’indulgence. Or c’est l’amour que nous léguait Jésus Christ qui est la sensation de la dignité de l’homme.

Un homme peut naître aussi bien dans des appartements princiers que dans une masure de paysan. Cela ne fait pas de différence puisque chacun a une origine divine et chacun possède la dignité humaine qu’il convient de respecter.




La paresse


Chacun se doit de prendre soin de quelque chose ou de quelqu’un. Car celui qui ne ressent pas un devoir qui lui incombe ne pense pas qu’il devrait faire quelque chose d’utile, n’assume aucune responsabilité, ne vise pas à atteindre tels ou tels résultats.

Une chose si on le prend comme la volonté de ne pas s’imposer aux autres. Mais lorsqu’on ne veut tout simplement pas s’engager à quelque chose de peur de compromettre son bien-être, il s’agira d’un défaut grave.

Jésus Christ disait: Tu aimeras ton prochain comme toi-même. Or aimer soi-même ne veut pas dire chercher son propre intérêt. Cela veut dire se respecter soi-même car le Seigneur nous a nantis de raison, nous a donné la dignité, une vocation, des talents. Puisque je les ai reçus moi, tout un chacun les a reçus lui aussi. Aimer le prochain signifie donc le respecter comme on voudrait que l’on nous respecte nous-mêmes. Car je respecte moi-même, je me respecte comme une créature de Dieu, comme un enfant de Dieu, comme une personne qui raisonne, qui se comporte en toute conscience de ses responsabilités, qui tient compte des besoins des autres, qui n’est pas indifférente à ceux qui l’entourent et qui les respecte donc. Parce que, tout comme nous-mêmes, ils ont été créés par Dieu.






La paresse

Arseniy Troshchak, 11 ans, Lviv






La paresse

Darina Klyusa, 6 ans,Halytch (région d’Ivano-Frankivsk)






La paresse

Mikhail Kushnirchuk, 8 ans, Ivano-Frankivsk






La morgue


La morgue est une des formes de l’orgueil, lorsque l’on manifeste son dédain des autres, en cherchant à montrer qu’on est meilleur, plus important, plus méritant et plus parfait et en méprisant tous les «imparfaits» et «de peu d’importance».




L’orgueil


L’on est saisi parfois d’un désir irrépressible de se présenter sous un jour meilleur par rapport à ce qu’on est ordinairement. Soi-disant, Moi, je peux le faire, Moi, j’ai réalisé ceci ou cela, bref, c’est Moi!

On aurait tort de confondre ce désir avec la dignité qui est l’expression de ces choses divines que tout un chacun renferme en lui-même. L’orgueil dépend d’autres catégories morales par un besoin de reconnaissance, une reconnaissance non méritée, non justifiée. Il s’agit en fait de se faire louanger, glorifier, citer en exemple tout le temps. Si l’on a effectivement accompli quelque chose de méritant, de digne d’attention et d’imitation, il n’y a rien de répréhensible à cela. Le désir de gagner la reconnaissance ou la gratitude ne pourrait être vu comme quelque chose de mauvais. Mais lorsque les réalisations sont présentées comme quelque chose de plus important qu’elles ne sont en réalité, on y verra plutôt un vice humain tenant, par ailleurs, à une fiction ou à une demi-vérité, à une surenchère.

Quand je tombe sur l’orgueil dans mes contacts avec les gens, j’essaie généralement de n’y pas réagir trop bruyamment… Je peux hausser les épaules, sourire dans ma barbe. L’on voit tout de suite ce que recherche cette personne: établir la vérité ou se faire couvrir de gloire. Je tâche de ne pas soutenir une opinion trop élevée de soi-même quand quelqu’un cherche à s’en enorgueillir.

Montrer de l’orgueil signifie se vanter de ce qui en réalité n’existe pas, surestimer ses qualités et vertus. Les mots du sens opposé sont par exemple docilité, humilité. Mais la docilité peut être aussi fausse, feinte. Par exemple, j’ai fréquenté l’école, j’ai fait mes études, j’ai eu l’occasion de voir beaucoup dans ma vie, j’ai acquis une grande expérience, des connaissances, je sais faire deux fois deux, évaluer des choses, écrire quelque chose et expliquer à d’autres. Si je niais par exemple que je sais faire deux fois deux, ce ne serait pas vrai, ce serait faux. Ou bien si Enrico Caruso disait qu’il ne sait pas chanter on en aurait ri. Par ce que ce serait un mensonge qui n’a rien à voir avec la docilité.

Une autre manière de montrer de l’orgueil vise à vanter ses propres qualités pour rabaisser les autres. Par exemple, j’ai eu l’occasion de voir quelque chose que tu n’avais pas vu, je sais faire des choses que tu ne sais pas faire et, fort de cette expérience, je te traite de haut. Soi-disant tu ne sais rien, tu ne sais rien faire alors que moi je sais beaucoup et je suis capable de faire des choses…





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Sa Béatitude Lubomyr Husar (1933-2017) est un grand sage et un chef spirituel qui a vécu et travaillé conformément aux préceptes de la Sainte Écriture, un homme d’un grand cœur, d’un grand amour de la vie et des gens, ayant toujours désiré connaître les autres. De nombreuses épreuves ont traversé son destin, sans pouvoir le briser mais, au contraire, en renforçant sa force de l’esprit et de la foi.

Ce livre-conversation sur les vertus et les péchés humains est pour le lecteur une occasion de revoir les choses ordinaires, de repenser les relations avec les autres, ainsi que de mieux comprendre les bases de la vie spirituelle. C’est un véritable conseiller pour les situations les plus variées, nous plaçant toujours devant un choix moral. D’une manière simple et ouverte, l’auteur fait partager sa vision des traits de caractère propres à l’individu et à la société dans son ensemble, et suggère la voie à suivre pour se débarrasser des défauts et pour cultiver le meilleur de ce que Dieu a donné à chacun de nous. Le livre est illustré de dessins d’enfants sélectionnés au concours des illustrations du livre «Des péchés et des vertus» par Lubomyr Huzar.

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