Книга - LE REMORDS

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LE REMORDS
Oluwafunmilayo Inemesit Adewole


Debola, une étudiante universitaire de premier cycle, songeait à une vie heureuse après avoir pris la décision de s'enfuir pour se marier à Collins. Celui-ci était un intellectuel passionné, prêt à tout faire pour satisfaire ses objectifs académiques. Elle, de son côté, attendait avec impatience une vie pleine d'amour, réussie et aventureuse ; celle capable de guérir et d'améliorer des relations brisées. Pourtant, plus ellese rapprocher à réaliser ses objectifs, plus vite ses rêves s'effondrent et la remplissent de haine et d'incertitudes. Cette pièce de théâtre est pleine de suspense, et se joue à tour de rôle par la loyauté, le désir, l'espoir, la douleur et la confiance. Dans cette histoire fascinante, Debola espère aue son défi et ses sacrifices seront justifiés par son amour véritable.



Translator: Barrack Onyango







LE REMORDS



Une pièce de théâtre


Le remords



Une pièce de théâtre



d’Oluwafunmilayo Inemesit Adewole



Traduit par Barrack Onyango


Publiée par








© Oluwafunmilayo Inemesit Adewole

Première édition 2021



Tous droits réservés

Imprimée en mai 2021


DEDICACE



Je dédie cette pièce de théâtre à mes parents, M. et Mme Adeniyi O.J. Adewole (Arc), pour leur amour, leur soutien formidable, ainsi que leurs encouragements dans ma profession choisie.


REMERCIEMENTS



Je remercie Dieu tout d’abord pour sa grâce et ses bénédictions dans ma vie. J’aimerais remercier également Gift Amukoyo ainsi que l’Aderibole de Gbeleju à Irele, de l’état d’Ondo, pour leur soutien indéfectible. Le Nsien-Etuk à Esit Urua d’Eket, M. et Mme Elijah Udoh, M. et Mme Edem Asuquo, M. et Mme William Inam, M. et Mme Abiodun Isinkaye, M. et Mme Chinedu Aboaja, M. et Mme Ndifreke Okonna, M. et Mme Udokim, M. et Mme. Akin Fakorede, M. et Mme Olubunmi Ojosu, M. et Mme Obong Adeniyi Olawuyi, M. et Mme Jide Shokunbi, Pasteur et Mme Clement Etta Ogar, y compris toute l’assemblée de l’église Mega Peace International, à Calabar, pour leurs soutiens spirituel et financier, sous forme de dons et ventes de mon premier livre, publié en anglais sous le titre « Scurvy Validation ». Merci à tous, et que Dieu vous bénisse beaucoup.


LISTE DES PERSONNAGES



Debola Fatoye - L’intérêt amoureux de Collins

M. Fatoye - Le père de Debola

Mme Fatoye - La mère de Debola

Tope - La sœur de Debola

Collins Peters - L’intérêt amoureux de Debola

Le chœur

Le petit garçon

Mme Peters - La mère de Collins

Fedora - Une amie de Debola

Usman - L’intendant des Fatoye

Kunle-Le chauffeur des Fatoye

Kosi - Camarade de cours de Debola

Charles - Camarade de cours de Collins

Nike -La femme de Charles

Des invités

Un Serveur

Fola - Camarade de cours et épouse de Collins

Kosi - Camarade de cours de Debola

Femi - Camarade de cours de Debola

Ebube - Confrère de Debola

Maître de conférences

PDG - Le patron de Collins

Tunde - Confrère de Collins

Bassey - Confrère de Collins

Les gardiens de prison

Le garde de sécurité

Le peloton d’exécution


ACTE 1

Scène 1

Akure, l’an 2012.

La scène est dans la semi-obscurité. Le chœur avance lentement vers le milieu de la scène, la main dans la main.

Le chœur : Nous avons chez nous un proverbe populaire auquel je voudrais ajouter une petite touche, comme suit : « Ce qu’une grande personne voit assis, un enfant n’arrivera pas à voir, même s’il grimpe sur une table ».

(Sarcastique) Mais de nos jours on s’en fout de cela ! Beaucoup de nos enfants se prennent pour adultes avant même de passer l’adolescence.

(Rire doux) Ils essaient de prendre des décisions et d’assumer la responsabilité de leurs actions. Beaucoup de jeunes en ont l’audace.

(Regard morne) Pourtant, soit qu’ils finissent par passer le reste de leur vie à regretter leurs actions, soit qu’ils meurent de souffrance. (Ils soupirent et regardent l’assistance avec lassitude.) Que de remords ! (Ils secouent la tête.)

(La scène s’illumine complètement, suivie d’une diminution progressive de l’éclairage.)

La scène s’ouvre sur le salon des Fatoye. La table est préparée pour cinq personnes. Les Fatoye avaient invité au dîner Collins, le fiancé de Debola.

M. Fatoye : (Sourit et se tourne en mangeant vers Debola) Ce repas est vraiment délicieux, Debola.

Debola : (Sourit) Merci, papa. Ma journée est réussie chaque fois que tu complimentes mes talents culinaires.

Tope : (Les yeux en rond) La voilà encore ! On croirait qu’elle avait préparé un repas hors de cette planète !

Mme Fatoye : (Sourire doux. Elle tapote Tope sur le bras.) Ma chère, c’est évident qu’elle a une excellente tutrice. Abi ?

Tope : Bee ni o, maman. (Elle boit un verre d’eau.)

Debola : Tope, tu dois avouer que je fais de très bons repas. Arrête de rouspéter, qui sait ? Un jour je pourrais peut-être te passer mes recettes secrètes. (Clin d’œil à Tope.)

Tope : (Avec mépris) Sans blagues ! Je préfère aller à la tutrice principale. (Elle sourit d’un air satisfait et continue à manger en faisant des bruits de succion avec sa bouche.)

Collins : (Regarde Tope et rit. Il pose son verre de jus sur la table) Personne n’est né avec des compétences culinaires, Debola, tu les as sans doute acquises de ta mère.

Debola : Ça va sans dire. (Il tourne ses yeux de Collins à Tope, et pose finalement un regard fixe sur Collins.) Eh bien, Collins, tu pourrais au moins être de mon côté ! (Elle fait la moue.)

Collins : Ce n’est pas du tout comme ça, Debola. Je voulais dire…

Debola : (Un regard sévère vers Collins) Chut ! Pas un mot, s’il te plaît !

Tope : (Sourit) Debola, ce n’était qu’une blague inoffensive !

M. Fatoye : Arrête, Tope ! Ça suffit ! Pourquoi tu aimes tout le temps faire des remarques impolies pendant le repas, au lieu de savourer la cuisine délicieuse de ta sœur ?

Debola : (Bat ses yeux sur Tope et se tourne à son père en souriant) Merci, papa. Si un jour j’arrive à aller à une école de cuisine, je te préparerai les meilleurs repas tous les jours.

Mme Fatoye : (Elle tape dans ses mains, étonnée) Hé ! Quoi encore ? Je pensais que tu prévoyais te marier bientôt ! Collins, tu dois précipiter les préparatifs des noces, sinon je risque moi-même de perdre mon mari.

Collins : Eh bien, après tout ce qui se passe, moi aussi je suis à court de mots.

(Tout le monde rit. Chacun prend son verre de jus et boit.)

M. Fatoye : (Prend une petite gorgée de jus et tousse) C’est une bonne chose que vous avez terminé vos cours universitaires. Sinon ce serait difficile de poursuivre des cours de maîtrise ès sciences après votre mariage. Vous êtes un jeune homme ambitieux, j’aime ça. (Il sourit et fait un signe de tête en regardant Mme Fatoye.) Vous ferez un couple idéal et vous serez de très bons parents.

Collins : (Inclination de la tête) Merci, monsieur. Je compte sur le soutien de mes parents et mon désir personnel d’atteindre cet objectif lorsqu’il se présentera.

M. Fatoye : (Fait un signe de tête) Génial ! Ça me fait plaisir que vous reconnaissez l’immense contribution de vos parents à votre succès !

Collins : Je vous remercie, toi et ta mère, du fond de mon cœur pour cette invitation au dîner avec ta famille. C’est une occasion que je vais chérir le reste de ma vie. (Se courbe devant M. et Mme Fatoye, sourit à Tope et tient fermement la main de Debola.)

Mme Fatoye : (Parle d’une voix douce) Vous êtes toujours la bienvenue, Collins. (Sa voix s’élève.) Avec vos études derrière vous, je crois que votre voie professionnelle est maintenant grande ouverte devant vous. Que pensez-vous du mariage ? J’ai hâte à tenir mes petits-enfants sur ma poitrine, Collins. Je suis sûre que votre mère a aussi les mêmes pensées.

Collins : (Rougit et bredouille des mots inaudibles.)

Debola : (Timide) Maman ! Nous ne sommes pas encore mariés, et tu parles déjà de petits-enfants !

Collins : (Tousse) Maman, nous avons décidé de nous marier dès que Debola termine ses études universitaires.

Debola : (Regarde Collins, bouche bée) Nous avons décidé ?

M. Fatoye : (Mord sur un morceau de poisson et repose ses couverts sur la table, les yeux fixés sur Debola) Eh bien, on dirait qu’il y a un malentendu quelque part. (D’un ton sérieux.) Quand êtes-vous arrivés à cette décision que ma fille semble ignorer ?

Collins : (Tousse) J’avais l’intention d’en parler plus tard à Debola. Je ne savais pas qu’on allait le discuter au dîner, je pensais qu’on allait manger et parler en général. C’est tout. (Hausse les épaules.) Etant donné que je ne fais pas encore partie de la famille.

Debola : (Grincement de dents) Collins. (Pincée douce sur le bras de Collins.)

Collins : (Cri doux) Tiens ! Pourquoi tu fais ça, Debola ?

Mme Fatoye : (Regarde Collins) Qu’est-ce que vous dites ?

Debola : Eh bien, maman, exactement ce qu’il a dit…

Mme Fatoye : (Pointe Debola du doigt) Je sais exactement ce que ton copain voulait dire, jeune femme.

Debola : (Déçue)Maman, il n’est pas mon copain. Collins est mon fiancé.

Mme Fatoye : Pourtant, il me donne l’impression que pour lui, ma fille n’est qu’une copine.

Collins : (Se tient droit, gêné) Je…, je…., c’est que….. (Tourne ses yeux vers M. Fatoye, toujours gêné.) Je vais épouser Debola, ça c’est sûr. C’est que j’avais l’intention de poursuivre mes études de doctorat en même temps qu’elle fait ses études.

M. Fatoye : (Ebahi) Sans informer notre fille ! (Il prend sa fourchette et respire profondément.) Sans discuter vos plans avec la femme que vous allez épouser ! (Secoue sa tête dans la consternation.) Je ne comprends pas le comportement des jeunes hommes d’aujourd’hui !

Collins : (Parle d’un ton embarrassé) Papa, j’allais le lui dire. Vous savez, monsieur, nous les hommes, nous sommes la tête dans une relation ou dans une famille. Il nous faut donc parfois prendre seuls certaines décisions. Vous comprenez bien, n’est-ce pas, papa ?

M. Fatoye : Non, Collins. Je ne vous comprends pas. (Il rit.) C’est incroyable, d’un coup, on est passé d’un jeune homme intelligent à un imbécile ! (Claque ses mains, stupéfié.) Quelle transformation, Collins ! Avez-vous par hasard une double personnalité ?

Collins : Euh, monsieur….

M. Fatoye : (Il fait signe à Collins de sa main)Ce n’est pas du tout ça. Est-ce que vous vous êtes demandé ce qui se passera si un jour vous vous trouvez dans une voiture dont le chauffeur ne sait pas conduire ?

Debola : (Tourne ses yeux vers Tope.)

Tope : (Il hausse ses épaules, les yeux grands ouverts.)

Collins : (Boit une petite gorgée de jus) Ne vous inquiétez pas, monsieur. La voiture est en très bon état et ce chauffeur a beaucoup d’expérience, et il est prêt à tout.

M. Fatoye : (Sourit à Collins) Et si le chauffeur ne connait pas la route ? (Il fixe ses yeux sur la fourchette.) Debola.

Debola : (Excitée) Oui, papa ?

M. Fatoye : Va chercher une bouteille de vin pour ton invité, s’il te plaît.

Debola : Oui, monsieur. (Elle part.)

Mme Fatoye : (Elle rouspète.)

M. Fatoye : (Sourit à Mme Fatoye et fait signe de la tête.)

Collins : (Regarde Tope.)

Tope : (Tourne son regard de l’autre côté, tousse et se met à manger.)

(La lumière s’éteigne progressivement.)



Scène 2

Le salon des Fatoye.

Collins s’incline devant M. et Mme Fatoye et part.

Debola : (Dit au revoir à Collins, ferme la porte et s’appuie contre la porte.) Ça ne s’est pas bien passé du tout. (Pousse un soupir profond.)

M. Fatoye : (Se lève de sa chaise et cri, furieux) Si ce jeune homme ose venir ici encore, je lui jetterai de l’eau chaude !

Debola : Ce n’est pas comme ça, papa, laisse-moi t’expliquer.

Mme Fatoye : Tais-toi, Debola ! Il n’y a rien à expliquer. C’est tout évident qu’il s’en fout de toi. On ne commence jamais d’arranger un mariage avant même de demander l’opinion de la femme qu’on veut épouser. Olọ́run o. Ça te fait de la peine ? (Elle tourne son regard vers le sol et secoue sa tête.)

Debola : Maman, je peux tout expliquer.

Mme Fatoye : Expliquer quoi ? Le jeune homme préfère ses études sur toi ! Ne sois pas idiote, Debola. Ode ! Le jeune homme te manipule, et tu ne vois rien. Tu dois lui demander avec fermeté ce qui est de ton droit. Sans blagues ! Je ne vous comprends plus, les jeunes d’aujourd’hui. Vous ne comprenez pas les questions de relations. (Fait signe du doigt sur sa tête pour indiquer que Debola devient dingue.) C’est évident que tu es une femme avec l’intelligence d’un bébé. On te donne du lait et ça va pour toi.

Debola : (Confuse) Pas du tout. (Un regard sans intérêt.) Collins a peut-être réagi comme ça parce que tu as changé l’ambiance agréable du dîner. Il n’était pas nécessaire du tout de parler de petits-enfants.

Mme Fatoye : C’est quoi ça que tu dis ? Oh, Debola ! (Elle secoue la tête et s’assit.)

M. Fatoye : Debola, ce que ta mère essaie de te dire, c’est que ce jeune homme n’est pas prêt, ni pour toi, ni pour le mariage.

Debola : Papa, et maman, s’il vous plaît, il n’est pas du tout comme ça. Il va changer. Il se sentait intimidé, c’est tout. (Démoralisée.)

M. Fatoye : J’ai tout compris, et je sais ce qui est bon pour mes enfants. Ce jeune homme ne s’intéresse pas du tout à toi. Je l’ai dit, et je le répète encore, je ne veux plus le revoir dans cette maison. C’est tout ! (Il sort.)

Debola : (Se met à genoux en sanglots) Maman, je vous supplie, toi et papa. Collins est une personne agréable. Il faut lui donner une autre chance.

M. Fatoye : Debola, ne fais pas le monde croire que j’ai enfanté une imbécile. Tu dois faire attention à ce que te disent tes parents. Excuse-moi. (Elle siffle de mépris et sort.)

Debola : (Elle pleure en hoquetant.)

(La lumière s’éteigne progressivement.)


Scène 3

Le lendemain. Debola reçoit une note de Collins, qu’ils doivent se rencontrer à un endroit isolé.

Debola couvre ses épaules d’un châle et marche rapidement vers l’abri d’un arbre. Collins entend le bruit de pas pressés et se tient debout d’un coup. Il se détend quand Debola découvre son châle et se précipite vers lui. Elle essaie d’embrasser Collins, mais il retire ses mains de sa ceinture et se tourne de l’autre côté, le regard triste.

Collins : (Pose une main sur l’arbre et l’autre sur sa ceinture) Debola, tu as certainement décidé de me quitter ?

Debola : Absolument pas, Collins. Pourquoi tu dis ça ?

Collins : (Haussement d’épaules) Tes parents. On dirait que je les ai déçus lors du dîner.

Debola : (Un sourire triste) Mais je t’aime toujours, malgré tout. (S’éloigne un peu de Collins.) Mais à présent mon opinion ne compte pour rien…

Collins : (Se tourne d’un coup) C’est donc vrai que tu me quittes ? (S’approche de Debola.) Ecoute, Debola, je n’étais pas tout à fait sérieux à propos de cette idée de mariage.

Debola : (Tient la main de Collins et sourit avec tristesse) Te voilà encore, un sujet de toute la vie comme le mariage, et tu le décris comme une « idée ». Tu sais, Collins, ton plus grand problème est toujours ton choix de mots. Parfois tu dois réfléchir avant de parler.

Collins : Chérie…

Debola : Oui, je suis convaincue que tu as les meilleures intentions envers moi. Je le comprends, et j’ai vraiment essayé de persuader mes parents, mais ils ne veulent rien entendre. Collins, je n’ai plus d’énergie, je ne sais plus quoi faire.

Collins : Eh bien, je sais ce qu’il nous faut faire.

Debola : (Regarde Collins, bouche bée) Sans blagues ! Qu’allons-nous faire ? (Avec impatience.) Parle, vite. Pas de suspense, s’il te plaît !

Collins : (Parle d’une voix pressée) Ce n’est pas tout à fait nous enfuir, mais nous pouvons nous marier et vivre à Lagos sans rien dire pour le moment à nos parents. Je vais poursuivre mon doctorat en même temps à Lagos. Nous louerons un appartement et nous obtiendront de bons métiers. Nous ferons du progrès, et après nous retourneront informer nos parents pour les montrer que nous avons fait le meilleur choix, et finalement nous réunir avec toute la famille.

Debola : (Les yeux tout ronds, incrédule) Mais Collins, nous…

Collins : (Pose une main sur la joue de Debola) Plus tard, en rétrospection, tout deviendra pour nous une aventure positive. Du courage ! N’aies pas de doutes, tout ira bien.

Debola : (Regard intransigeant) Collins, tu veux que je quitte ma famille pour m’enfuir avec toi ?

Collins : Bien sûr, ma chère ! Je t’aime autant que tu m’aimes. Nous pouvons le faire ensemble.

Debola : Oh, la, la ! C’est incroyable ! Ça ne fera que convaincre mes parents que tu n’es qu’un abruti. Comment peux-tu dire que nous enfuir pour nous marier serait la meilleure solution ? (Regarde fixe sur Collins et s’éloigne un peu de lui.) Tu sais, ton idée ne sera que la preuve à mes parents et à tout le monde que tu n’es qu’un lâche. Moi, je suis contre. (Tourne et s’enfuit.)

Collins : Debola, attends une minute ! (Se précipite vers Debola et pose gentiment une main sur son épaule.) Tu sais que je t’aime plus que toute autre chose au monde.

Debola : Mais tu ne m’aimes pas assez pour faire les choses d’une façon correcte. (Elle ouvre grands ses yeux.)

Collins : (Hausse les bras) D’accord, d’accord. C’était un peu brusque. (Il la tient les mains.) Mais Debola, parfois on a besoin de faire des sacrifices et d’être audacieux pour surmonter les obstacles. (Il se penche vers elle, lui tient par la ceinture et lui donne un baiser sur les lèvres.) Je te prie d’en penser, je suis sûr que tu verras son côté positif.

Debola : (Elle soupire profondément et fait signe de sa tête.) Mais…

Collins : (D’un ton persuasif) Je t’en prie, ma chère, je t’assure que tu ne le regretteras pas. (Il lui donne un baiser profond sur ses lèvres et la tient à la ceinture.)

(La lumière s’éteigne graduellement.)





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Debola, une étudiante universitaire de premier cycle, songeait à une vie heureuse après avoir pris la décision de s'enfuir pour se marier à Collins. Celui-ci était un intellectuel passionné, prêt à tout faire pour satisfaire ses objectifs académiques. Elle, de son côté, attendait avec impatience une vie pleine d'amour, réussie et aventureuse ; celle capable de guérir et d'améliorer des relations brisées. Pourtant, plus ellese rapprocher à réaliser ses objectifs, plus vite ses rêves s'effondrent et la remplissent de haine et d'incertitudes. Cette pièce de théâtre est pleine de suspense, et se joue à tour de rôle par la loyauté, le désir, l'espoir, la douleur et la confiance. Dans cette histoire fascinante, Debola espère aue son défi et ses sacrifices seront justifiés par son amour véritable.

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